FAITS DIVERS

 

En feuilletant les régistres minicipaux nous pouvons découvrir quelques faits divers qui nous donnent des renseignements sur la situation des habitants.

Le 12 juin 1822, par un vent impétueux, la grêle est tombée. Des grêlons de la grosseur de noix ordinaires à la hauteur de six pouces ont commis des dégâts considérables dans les maisons.

Le 22 juillet de nouvelles grêles tombent sur le village.

Le 29 juillet de nouvelles grêles s'battent avec des grêlons comme des oeufs de poules. La misère est grande. Des rochers de plusieurs quintaux sont arrachés, et entrainés par l'eau. Toute la vallée est inondée.

Le 30 avril 1824 des pluies terribles sont signalées.

Le 31 janvier 1847 la situation des habitants devient catastrophique. On signale au Sous Préfet qu'en décembre 214 habitants sont dénués de tout. Indigents et souffrant de la faim, ils sont signalés nominativement. Fin janvier la liste se porte à 225 malheureux. Inévitablement, d'ici trois mois, la misère enveloppera les neuf dixième de la population qui est de 597 individus.

Pour se faire une idée du type de grande disette, il suffit de dire que ces pauvres gens affamés on en a vu manger des chairs insalubres tel que du cheval, du porc, jusqu'à du chien. On en voit quantité qui se nourrissent de son. Quant à ceux du dernier dixième de la population qui pourrait avoir des moyens d'existence jusqu'à la saison prochaine,ils ne sont nullement obligés de partager leur propre nécessaire avec les malheureux et risqueront de tomber à la fin dans le même malheur.

Le procès verbal de Jacques Humbert.

(ce texte est copié tel qu'il est inscrit dans le livre du conseil municipal)

Ce jourd'hui, dix septième jours du mois de germinal, 3° année républicaine, le tribunal à la commune de Biberkirch, étant convoqué par le maire de ce lieu qui a déclaré que le citoyen Jacques Humbert est entré dans sa maison et l'ayant traité de jaufoutre du Maire qui est ce que ce que tu a avec cette putaine, le maire lui a répondu écoute citoyen retire toi et soit tranquille; mais il lui donne une poussade et le maire l'aurait également tenu tranquille, mais le dit Humbert ne s'est posé content que lors qu'il a eu chassé tous les gens hort de la maison dudit maire et lors que tous les gens du maire étaient sorti de la maison, pour lors ledit Humbert a pris un rondin de bois et a voulut asommer ledit maire, et disant je ne veux point regarder ce coquin de maire et traitant ledit maire de voleur de la Nation et autres sotises et ayant dit laissez moi aller en prenant une buche de bois il faut que je tue ce coquin de maire et le maire a été obligé de prendre la fuite, et ledit Humbert le porsuivi en disant il faut que je tu ce coquin de maire et a atrapé ledit maire pris par le col et le tenant, le maire a été obligé pour se debaraser de lui laisser son habit entre les mains et il sort en fuit, et demande main forte et le citoyen Fischer est venu à l'assistance du maire pour lors ledit Humbert a tiré son couteau de la poche et pour l'arreter eut des garçons qui se sont trouvé dans ce moment sans quoi il aurait crévé le vendre dudit Fischer; et en suite étant laché dudit Fischer il courue chez lui et a pris son fusil et a dit il faut que je tue ce coquin de maire, pour lors il lachat son fusil entre les gens qui étaits sur la rue, et que même un officier municipal venant de chez Willer auroit pour peut été la victime du forfait pour le maire a eut main forte, et l'ont arrèté, et le tribunal l'on condamné conformement a la loi depolui municipale pour vingt quatre heures d'arrestation, et comme cette commune n'a point de maison d'arret, ledit tribunal la fait conduire au chef lieu du canton à Niderviller pour être jugé par l'officier de police a ce quil conviendre et ledit Humbert a traité la municipalité de coquin. Fait à Biberkirch les jours mois et au surdit et avons signé Peter Conrad ....

Testament de Jean Baptiste Feltz du 13.6.1880.

Je laisse 40 Marks à la commune de Troisfontaines qui seront placés. Les intérêts seront distribués par la maire et le conseil réuni à ceux qu'ils trouveront les plus méritants de la commune. Faute d'indigents ils pourront en faire des prix pour encourager les enfants.

Le jubilé de l'Abbé Isch.

En juillet 1959 eut lieu le 50° jubilé sacerdotal de l'Abbé Isch, curé de Biberkirch.

Cette fête était l'expression éclatante et spontanée de la vénération profonde, de l'estime et de la sympathie religieuse que la population d'ouvriers porta à son père spirituel.

Dès le samedi, soir la fête débuta par une procession à cierges vers la grotte de Lourde par une grande partie de la paroisse. Puis le dimanche matin par un temps ensoleillé la fête prit son essor.

Biberkirch s'est décoré. Un arc de triomphe en sapin s'éleva au-dessus de l'entrée de l'église. Un chemin bordé de sapins et de branches de sapins mena à la mairie devant laquelle se dressait un deuxième arc de triomphe. Au faite du presbytère se trouvairent les dates 1909 - 1959 faites en fleurs. En dessous se trouva une hostie et un calice en papier qui surmontaient un petit autel.

Vers 10 heures, une procession solennelle, conduite par le Suisse et le corps des pompiers aux casques rutilants avança au son des cloches de l'église vers cet autel. Là se trouvait le révérend jubilaire en compagnie de l'abbé Becker et du R.P.Maurer. M.Kuchly, président du conseil de fabrique, lui posa une couronne dorée sur la tête avec quelques mots d'hommage et de remerciements. Deux des six fillettes vêtues de blanc remirent un bouquet au curé en lui disant des compliments.

Ensuite sous le chant du "Veni Creator" la procession alla vers l'église qui pouvait à peine contenir les fidèles. L'abbé Isch, assisté par l'abbé Becker et le RP Maurer, célébra la messe du Jubilé à l'autel magnifiquement décoré.

Le RP Maurer, en des mots exaltants, fêta le mérite du Jubilaire, surtout ses 50 années de prêtrise. Le brèche le remercia aussi pour sa bienveillance en faveur des pères de St.Ulrich. L'orgue a été maîtrise par M. Thirion-Hussler.

Les coups de fusées, tirés par M. Joseph Kalk, annoncèrent l'évènement à toute la vallée de la Bièvre.

L'après midi, après les vêpres, la procession retourna du presbytère à l'autel où le choeur de l'église entonna un chant. Puis l'ancien maire M. Frommer prit la parole pour honorer le Jubilaire en des mots venant du coeur et souhaita que l'abbé Isch puisse encore fêter son 60° jubilé à Biberkirch.

Après le chant "Ein Pristerherz ist Jesus Herz", le maire Gabriel Schleiss prit la parole pour remercier l'Abbé et dit entre autre "La famille a besoin d'un bon père, le navire en haute mer un pilote sûr, le troupeau un berger fidèle et le peuple d'un guide spirituel. Tout cela M. l'Abbé Isch l'a été pour la paroisse de Biberkirch pendant 30 ans, au plus haut niveau".

Ensuite un vin d'honneur fut servi à la mairie.

 

Le Concert spirituel du 15 février 1970.

Un concert spirituel eut lieu en l'église paroissiale de Troisfontaines.

Ce concert a été organisé pour la restauration de l'orgue, sous la direction de l'abbé Laurent et en la présence du maire M. Jarrige.

Dans la première partie, la Chorale St.Léon dirigée par M.Lucien Kuchly présenta six chants. Puis l'Harmonie Ste Cecile, en alternance avec la chorale présenta six morceaux de musique sous la direction de M. Raymond Nagle.

Dans la deuxième partie, un concert de l'orgue fut présenté par nos célèbres organistes:

- M. J.P. Endt de Biberkirch

- M E. Berlet de Sarrebourg

- M. A. Ramm de Haselbourg

- M R. Jaxel de Saint Quirin.

Il présentèrent de la musique ancienne et moderne et ils se surpassèrent tous. Les mélodies interprètées ont eu beaucoup de succès Les organistes ont prouvé leur grand talent.

Le Palmarès des Maisons Fleuries.

Pour embellir les villages et leur donner une allure accueillante, beaucoup de communes ont instituées un palmarès. Certaines, comme St.Louis sont devenues "Village Fleuri" à plusieurs étoiles.

La commune de Troisfontaines vient a célébra en octobre 1998 les "Oscars 98" en matières florales. Ont été invité à cette fête Mme Warhouver représentant le député, Mme Lambour, une des grandes chevilles ouvrières du tourisme local de Dabo et naturellement les élus locaux.

Les prix consistaient en un arrangement floral pour chaque lauréat.

- 10 lauréats ont été primés pour la catégorie "ensembles"

- 8 lauréats pour la catégorie "façades"

- 5 lauréats pour la catégorie "balcons"

- Un prix spécial a été décerné à Mme Louis Gartiser

- Chez les commerçant et les libéraux ont été cotés 3 personnes.

- 3 habitants des écarts ont fait de louables efforts.

En tout 30 personnes ont été citées au palmarès , ce qui donnera un grand encouragement pour les années futures.

 

Miss France.

Un important fait divers a honoré notre commune.

Isabelle Krummenacker, la fille du boulanger de Troisfontaines, a été élue "Miss France" en 1973 par le comité Miss France de St.Cloud.

L'élection a eu lieu au centre international de Deauville. Isabelle avait 17 ans.

Depuis, elle assite régulièrement aux élections de "Miss France". Malgré l'honneur de son couronnement, elle a réussi à rester lucide et a

su garder les pieds sur terre.

 

La Tempête du 26 décembre 1999.

Ce phénomène fut à l'extrême du possible en Europe. Une tempête propulsant des vents jusqu'à 173 km/heure ravagea la moitié Nord puis le Sud de la France, les lendemain et surlendemain de Noël. La dépression s'était formée le samedi après midi au large de Terre Neuve pour traverser l'Atlantique en moins de 24 heures. Le phénomène était dû à l'air chaud venant des régions subtropicales qui était repris dans une circulation très rapide. La perturbation a gagné en puissance en atteignant les côtes européennes.

Toitures et cheminées envolées, arbres déracinés, pylônes électriques arrachés entraînant de nombreuses coupures de courant, trafics ferroviaire et aérien coupés, réseaux routiers paralysés ou inondés.

Les dégâts causés dans les forêts de la région atteignent les 15 millions de mètres cubes, soit l'équivalent de cinq années de coupe.

Tout le pays de Sarrebourg en a souffert. Les pertes sont lourdes, 1,5 millions de mètres cubes de bois arraché. Pas une parcelle n'a été épargnée. La division ONF de Sarrebourg exploite 250000 mètre cubes de bois par an. La perte correspond à six de ses exercices.

C'est une catastrophe économique, mais aussi écologique. La forêt mise à nue si soudainement ne pourra plus assurer la stabilité des sols ni retenir les eaux. Les herbes y pousseront et les zones deviendront de véritables garde manger pour le gibier.

La commune de Troisfontaines a aussi dû encaisser d'immenses dégâts. Les magnifiques forêts qui l'entouraient se sont volatilisées. Plus que des ruines. On croirait se trouver sur un champ de bataille ou l'artillerie a tout détruit. Les sapins et les pins sont brisés, les hêtres et les chênes déracinés ou brisés et fendus.

 

La forêt communale a perdu environ 3 ha. Dans les Foeschen et dans le Freywald, la perte peut être évaluée à environ 100 ha pour chacune.

Dans nos forêt les dégâts étaient donc énormes.

Pour nettoyer cette énorme masse de chablis les Foeschen ont fait un contrat de vente de bois avec un marchand de bois allemand qui fait faire les coupes par huit bûcherons, dont quatre d'origine bosniac qui ont trouvé refuge à la maison forestière, 2 belges qui ont trouvé refuge au foyer de Hommert et 2 polonais qui habitent au gîte de Niderviller.

Au Freywald 10 bûcherons belges font le travail avec deux machines coupeuses et ébrancheuses, et les autres ne coupent que les arbres que la machine ne peut pas couper par suite du terrain. Ces machines amènent les troncs préparés au bord des chemins. Le bois est vendu par contrat avec des preneurs.

Les trois localités ont bien sûr eu des dégâts aux toits: tuiles enlevées, des pans entier de toitures parties.

Mais les plus importants dégâts se trouvent à l'église de Troisfontaines.

A la toiture principale les tuiles arrachées peuvent être évaluées à environ 400 mètre carré. En plus des faîtières ont été détachées ont ont entraîné une partie du réseau du paratonnerre. Il y a aussi des vitres cassées et une rosace éventrée.

Mais c'est surtout le clocher qui a subi les plus grands dégâts, surtout la toiture où des ardoises sont détachées. Une partie de la flèche du clocher a probablement été un peu soulevée et s'est légèrement

vrillée et les garnitures de zinc détériorées.

La tige de rotation de l'horloge est légerement déboîtée et un des cadrans ne peut plus fonctionner.

La somme à investir pour les réparations sera très grande, de l'ordre de 250000,-. En mars-avril 2000 les réparations

ont été effectuées.

 

Le défilé de la Fête du Travail le 1.5.1948.

Il a été organisé par l'entreprise de construction Joseph Meyer.

Une dizaine de chars ont participés.

Un char représentait un cygne tiré par les filles qui ont fait la communion cette année: Gérard Madeleine, Lombard Paulette, Adam M. Thérèse et Wacker Antoinette. Dans le cygne se trouvait Waché Marie José, Giesner Rose Marie et Schermann M.Louise.

Un char fait par les maçons-charpentiers représentaiet une charpente.

Un char présentait une salle d'école, dont l'instituteur était André Huber. Les bancs étaient prêté par l'instituteur M. Hiebel. La décoration en branche de sapin était faite par Jean Baptiste Litscher.

Le char et le tracteur était prêté par Jean Baptiste Litscher.

Un char avec une église représentait l'Agélus.

Un char portait l'inscription "Boulangerie".

Un autre char sur un camion de Joseph Meyer représenta un village alsacien avec un tonneau de vin.

le regretté Antoine Stenger a tourné une film.

Pour ce défilé il a été créé un groupe folklorique.

Un autre groupe folklorique a été créé pour la fête du 17.7.1945. Il a été aussi costumé en Lorrain.

Les inondations.

Plusieures grandes inondations ont eu lieu à Vallérysthal

le 13.7.1910

en 1947, en 1982, en 1998.

La Grotte de Ste Marie - Muttergottesgrotte.

Elle a été construite par Auguste Kalk dans la rue des vignes à Biberkirch et a été bénite le 15.8.1958. Chaque année elle fait l'objet d'une procession. Des bougies y sont allumés tous les jours par les

habitants.

La grotte de Lourde de la rue du Freywald.

Elle a été construite en 1938 par Sour Lentz (Laurent) grand père du menuisier Sour Léon, avec les chutes de la fusion du verre à Vallérysthal. La très grande ferveur religieuse et sa grande dévotion à la Sainte Vièrge l'a poussé à la réalisation de cette oeuvre en reconnaissance du fait qu'il a pû rentrer indemne de Russie où il a passé la guerre de 1914/18. Il l' a construit à l'endroit où un obus est tombé sans éclater.

Un stock tampon à Vallérysthal.

Depuis la fermeture de la manufacture de tuiles et du vitrage isolant, l'aire de stockage est inutilisé. En 1999 un bail à courte durée avec les Transports Develotte de Gondreville (Vosges) a permit un important stockage de palettes de bouteilles. Sur chaque palette se trouvait 4500 bouteilles destinées à une brasserie alsacienne provenant d'une usine de fabrication de bouteilles dans les Vosges.

Avant la fin de l'année 1999 cet important stockage a été vidé.

Patrick Bertin promu Commandeur de la Fondation Européenne.

En 1998 Patrick Bertin, propriétaire - dirigeant de la distillerie Castor à Biberkirch a eu le prix de la Fondation Européenne et la distinction conjointe, à savoir l'ordre de l'Etoile de l'Europe au grade de commandeur.

La remise officielle décerné s'est faite au cours du "Gala des Elites" à Paris.

Les responsables précisent que cette distinction est décernée pour "Votre déontologie professionnelle, vos capacités, votre dynamisme".

La Fondation Européenne est une organisation d'utilité publique pour le développement communautaire, que préside SAR le Prince Henrik de Dannemark.

La Fondation compte parmi ses membres de nombreuses personnalités de haut rang, telles que Raymond Barre, Couves de Murville, le professeur Dreyfuss, Maurice Herzog, Claude Lévi-Strauss de l'Académie Française, Lord Yehudi Menhuhin, Léopold Sédar Senghar, Sir Peter Ustinov, Mme Simone Veil.

La tempête du 30 mars 1892.

Dans la matinée du 30 mars 1892 une grande tempête a traversé notre région faisant d'important dégâts dans les forêts. Elle venait du nord-est faisant de gros dégâts en Alsace, traversa la région d'Abreschviller-St.Quirin, puis les départements français au-delà de la frontière de cette époque

Il faut admettre que le Freywald et les Foeschen ont aussi été touchés, mais nous n'avons aucune preuve. En effet le rapport de l'ONF allemande ne parle que de ses forêts

Très touchés étaient les régions forestières de Abreschviller-t.Quirin où 500 Ha de forêts étaient renversées. 720 bûcherons y travaillaient, originaires du Tirol, d'Allemagne et de Suisse. Plusieurs bûcherons y ont trouvés la mort dont 2 Allemands habitants dans les maisons du Hirschthal. Les bûcherons d'Alsace comme les nôtres et ceux du département des Vosges étaient tous surchargés. Le bois était sorti des forêts par le train forestier puis amené au port du canal de Hesse et transporté en grande partie en France par péniches, en tout 306000 M3 de bois.

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